L’Actu de BGE Yvelines

Histoire d’un DLA : l’accompagnement de l'association « A.V.E.C. »

L'association a sollicité le Dispositif Local d'Accompagnement des Yvelines, nous avons recueilli le témoignage de Nathalie GAILLARD, sa Présidente

Créée en 1976 dans un contexte urbain en très fort développement (construction de la cité La Noé et arrivée de près de 10.000 habitants), l’Association pour la Vie Educative et Culturelle de Chanteloup-les-vignes (A.V.E.C) est née de l’initiative d’habitants et avec l’appui de la Fédération des Œuvres Laïques des Yvelines.

Quelle est l’activité de votre structure ?

A.V.E.C est une association d'écoles de danse (classique, hip hop, société, handi-danse), de musique (guitare, trompette, saxo, batterie, harpe, ensemble jazz, solfège), de théâtre, d'ateliers culturels (do-in, chansons françaises, taï chi, capoeira, peinture, scrabble, zumba), et d'ateliers ponctuels (scrapbooking, art floral, céramique, art floral, art culinaire).
 
Sur quel territoire intervenez-vous ?
L'association intervient sur Chanteloup-les-Vignes et ses environs.
 
Qu’est-ce qui vous a amené à faire appel au DLA ?
En tant que Présidente, j’avais noté des fortes dissensions existantes entre la Directrice et moi-même, aussi je souhaitais que l’on redéfinisse les rôles de chacun, le "Qui fait quoi ?".
 
Quelles ont été les actions menées avec ce dispositif ?
Après prise de connaissance de l’environnement de l’association et définition de nos attentes, nous avons pu :
- Examiner l'existant (procédures, contrats de travail, convention collective...)
- Puis mettre en place des procédures RH (Mutuelle obligatoire, congés, heures supplémentaires et complémentaires,  plan de formation, règlement intérieur, entretiens individuels, mise à jour des fiches de poste...)
 

Qu’avez-vous le plus apprécié ? Le moins apprécié ?
Le groupe de travail a beaucoup apprécié les compétences de la prestataire et sa disponibilité malgré le travail à réaliser. Nous avons découvert les dysfonctionnements majeurs de notre association. L’élaboration d’un document de gouvernance, le règlement intérieur, les notes au personnel nous ont permis de nous améliorer.
Mais ce qui a été le plus difficile, c’est qu’en pointant les dysfonctionnements, nous avons engagé une agressivité plus importante des salariées. Le bilan de l’étude a été présenté mais refusé par les salariées.
Les heures complémentaires sont toujours refusées. Les formations souhaitées par le groupe de travail n’ont pas été engagées par refus des salariées.

 

Et aujourd’hui, quelles sont les perspectives ?
A ce jour, le bureau essaie de mettre en place les affichages réglementaires, les horaires de référence des salariés, les entretiens annuels, les attestations de transfert DIF vers CPF, un plan de formation, le registre des accidents, le document uniquement d’évaluation des risques. Un gros travail devra être mené sur le projet associatif et les recherches de financements car les finances publiques se raréfient.

Quelques conseils à donner aux structures en développement ?
Etre tenace et faire appliquer la convention collective.
Mieux communiquer quand un DLA arrive au sein d’une structure.
Ne pas hésiter à mettre en place des procédures disciplinaires quand les salariés font preuve d’agressivité (lettre de recadrage, sanction disciplinaire).

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